Connaissez les faits
Mythe : Toutes les drogues créent une dépendance
Fait : Certaines drogues peuvent créer une addiction ou une dépendance beaucoup plus rapidement que d’autres. Il n’a pas encore été prouvé que l’on devienne dépendant après un ou deux usages ou que tous ceux qui goûtent à la drogue deviennent dépendants. Prendre de la drogue, même une seule fois, peut causer de graves problèmes. La dépendance est tributaire du type de drogue, de la personne qui se drogue, de ses raisons, du lieu et de la manière dont elle se drogue.
Mythe : Seuls les drogués ont un problème
Fait : L’addiction ou la dépendance n’est pas le seul problème que la drogue peut causer. Certaines personnes ont un problème dès la première prise, ou encore, certains problèmes peuvent se manifester à mesure que l’on en prend plus fréquemment. L’usage de drogues peut affecter la santé physique et mentale, la vie familiale, les relations et le travail ou les études. L’usage de drogues illicites peut également entraîner des problèmes avec la loi ou des problèmes financiers.
Mythe : Les drogues illicites sont tout aussi nuisibles les unes que les autres
Fait : Chaque drogue peut avoir différents effets. On considère que certaines drogues, comme l’héroïne, sont plus dangereuses que d’autres, car elles présentent un risque accru d’addiction ou d’overdose ou parce qu’on l’injecte, mais toutes les drogues posent leurs propres risques. On dit souvent des drogues qu’elles sont «dures» ou «douces», mais la réalité n’est pas aussi simple.
Mythe : Mon fils/ma fille a des sautes d’humeur et semble ne pas s’intéresser à son travail scolaire, il/elle doit se droguer
Fait : Les parents cherchent souvent à savoir comment détecter si leur enfant se drogue. Il faut néanmoins se méfier des listes de signes et de symptômes. Parmi les nombreux signes possibles, les sautes d’humeur ou la perte d’enthousiasme pour les passe-temps ou les études sont notamment un comportement normal chez l’adolescent. Mieux vaut donc d’abord leur parler avant de sauter à des conclusions.Si vous pensez que votre enfant se drogue, ne paniquez pas. Renseignez-vous sur la drogue qu’il prend : la substance prise, le nombre de prises et les raisons. Vous pourrez consulter un professionnel expérimenté pour vous aider à prendre une décision sur la marche à suivre. Vous pouvez aider votre enfant à adopter une attitude raisonnable face à la drogue, en lui montrant l’exemple en ce qui concerne votre propre usage des drogues, en particulier des drogues licites comme l’alcool ou les médicaments.
Mythe : Ce sont les revendeurs qui incitent les jeunes à se droguer
Fait : La plupart des jeunes entrent en contact avec les drogues illicites par l’intermédiaire d’un ami ou d’une connaissance. Dans de nombreux cas, ils sont «tirés» plutôt que «poussés» - en effet, la personne en fait la demande elle-même, par curiosité.
Mythe : Les drogues licites et illicites vendues dans les « head shops » présentent moins de danger que d'autres drogues illicites
Fait : Ces drogues n'ont pas été testées sur les humains et l'emballage stipule même qu'elles ne sont pas destinées à la consommation humaine. Il n’existe que peu d'informations sur ce qu’elles contiennent ou sur la nature de leurs effets à court terme et à long terme. On sait que certaines peuvent entraîner une insuffisance rénale, des problèmes cardiaques, des crises de paranoïa et des convulsions.